Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Extrait de la newsletter de novembre 2015 :

"Nous proposons désormais le programme Kindle Unlimited (KU) dans davantage de pays, avec des différences locales qui peuvent être importantes sur certains aspects, notamment les taux de change, le comportement de lecture ou encore le tarif local de l’abonnement. Face à ces écarts, il devient évident qu’une approche unique n’est plus adaptée. Pour vous donner une idée des différences qui peuvent exister : nous avons récemment lancé le programme KU en Inde, avec un abonnement à 199 ₹ (2,70 €) par mois dans ce pays. Par conséquent, à compter du mois de novembre, nous tiendrons compte des différences entre marchés et répartirons le fonds par pays en fonction des variations observables localement.

Vous pourrez voir le montant obtenu dans chaque pays dans votre rapport des redevances.
Objectif affiché :

Comme toujours, notre objectif à long terme est de mettre au point un service qui récompense les auteurs pour leur précieux concours, tout en attirant des lecteurs du monde entier et en incitant ces derniers à lire davantage et plus régulièrement.
Pour en savoir plus sur KDP Select et Kindle Unlimited, rendez-vous sur la page suivante :
https://kdp.amazon.com/help?topicId=AA9BSAGNO1YJH."

Trois points (oui je sais, j’insiste, mais c’est parce cette manière d’opérer ne cesse de m’interroger).
1. Les auteurs ne connaissent donc toujours pas le montant de la rémunération qui leur sera octroyée. Si l’on se situe dans une économie de marché (puisqu’il faut employer l’expression), ils signent donc un contrat de publication « à l’aveugle » avec la plateforme, et ceci en toute connaissance de cause.
2. Le prêt physique en bibliothèque prévoit (grâce à la loi sur le prix unique du livre en France) une rémunération réglementée, non applicable, a priori, pour le numérique (c’est bien ce que l’on doit en déduire ?)
3. Amazon va tenir compte du marché : rémunérer les auteurs en fonction du pouvoir d’achat local, entretenir les différences créées par l’économie de marché mondial et y soumettre les auteurs.
Le « plombier polonais » n’est pas loin.
Dumping social ?

______________________________________

Pour en savoir plus, l'article en anglais de Smashwords (à lire avec les précautions d'usage) et sa traduction en français (par Google, pas terrible mais cet article n'est pas disponible dans notre langue) :

KU/KOLL - Calculette et boule de cristal

Le 7 juillet 2015

Nouvelle modalité de calcul des redevances pour les auteurs dont les livres sont inscrits dans les programmes KU/KOLL d'Amazon :

"Depuis le 1er juillet 2015, nous n’attribuons plus les redevances liées à Kindle Unlimited (KU) et à la Bibliothèque de prêt Kindle (KOLL, Kindle Owners’ Lending Library) en fonction du nombre d’emprunts éligibles, mais sur la base du nombre de pages lues. Ce changement répond à une demande exprimée par de nombreux auteurs, qui estimaient que le montant des redevances devait également tenir compte de la longueur des livres et du nombre de pages lues par les clients. Avec ce nouveau modèle de rémunération, la somme perçue par l’auteur est déterminée en fonction du nombre de pages lues par chaque client lors de sa première lecture du livre.)"

Voir ici :
https://kdp.amazon.com/help?topicId=A156OS90J7RDN


J'avoue, je ne comprends rien de rien mais absolument rien à ces calculs et je lève mon « chapô » aux auteurs (voir liens ci-dessous) qui ont décortiqué les nouvelles modalités de redevance des prêts et fait tous ces calculs ; j'ai sorti ma calculette géante et j'ai essayé de... ben de calculer... Je suis arrivée à un montant de 48 cents (dollar) ; ah si, j'ai compris une chose : je n'ai pas intérêt à inscrire mes livres dans le programme, étant une adepte du format court et pas fana des sagas et séries, me suis-je dit ; je n'en veux pas pour autant aux auteurs qui ont la constance (et il faut en avoir) de vivre pendant des mois voire des années avec les mêmes personnes... Oups, excusez le lapsus : les mêmes personnages.


Après, je dirais même plus, après…
Je me suis posée la question de la conception et définition de ce qu'est un prêt ; par exemple : j’ai un abonnement à la bibliothèque de ma commune, tarif unique pour tout les lecteurs, redevance unique pour les auteurs ; personne ne me demande quand je rends le livre (souvent avec plusieurs semaines de retard) si je l’ai lu ou pas, et en tant que lectrice, je me dis après tout que cela ne regarde pas la bibliothécaire qui n'a pas à entrer dans l'intimité des mes habitudes de lectrice ; si, un concours de circonstances fait qu’elle me le demande, je peux tout à loisir lui répondre : oui, je l’ai lu, c’est bien, c’est pas mal, je n’aime pas, et ces réponses toutes faites peuvent me permettre un gros mensonge quand je le décide, parce que je n’ai pas envie d’entrer dans une discussion que je ne souhaite pas avoir.

Amazon favorise donc les auteurs qui ne "retrouvent pas leurs petits" avec le système mis en place précédemment, et qui ne touchaient que 1,2 euro...
Ces auteurs ont-ils menacé la plateforme de ne plus y faire figurer leurs livres ?
La plateforme se garantit-elle par là l’exclusivité des livres de ces auteurs, me suis-je dit.
Autrement dit, y a t il un objectif spécifique que je ne saisis pas ? Cette récompense pour les auteurs de format lonnnnnnnnnnng est-elle une sorte d'investissement, de garantie de revenus pour la plateforme sachant, ainsi que nous pouvons le constater, que nombre de ces auteurs figurent souvent parmi les meilleures ventes et sur un laps de temps qui est (mathématiquement) très lonnnnnnnnnnnng ?

Si on allait plus loin...

Allons-nous voir « re-naître » un système qui a déjà existé où les auteurs seront payés à la ligne sur une plateforme qui va privilégier les livres en séries, les gros pavés, ce qui mettra de côté les auteurs de format court ?
Allons-nous un jour, nous les lecteurs être fliqués sur le temps que nous mettons à « tourner la page » sur nos liseuses ? Sur le fait que nous lisons quelquefois la fin du livre avant de reprendre la lecture « dans le bon sens » ?
Cela veut-il dire aussi que la plateforme saura si j’ai lu plusieurs fois un livre ?
Et lorsque je consulterai un livre de recettes de cuisine, de manière aléatoire, comment vont se faire les calculs ?
Allons-nous, nous les auteurs, devenir des « tireurs à la ligne », des « pisse-copie » ?

Voici les liens vers trois blogueurs qui ont décortiqué le nouveau système :

Tag(s) : #Parfois je m'interroge, #ebook indieauteurs, #Autoédition, #2015
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :