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Les ballerines bleues - Polar épistolaire

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Au Pilat, enlevez vos chaussures. Un article de Dominique Lebel.

Un homme écrit à sa fille et il s’emmêle pas mal les pinceaux dans l’emploi des temps et les participes passés, mais ça n’a pas une grande importance –c’est parce qu’il est en prison et qu’en prison, l’esprit s’embrume, à la longue. Et puis il raconte à un drôle de temps –le plus que parfait, qui fait le souk dans la narration, forcément. Mais ce n’est pas un mauvais choix, puisqu’ainsi il renvoie dans un passé lointain les faits pourtant proches qu’il a à relater. Distorsion et effet de mélancolie garantis. Et la mélancolie, la vraie, on sait que ça fait de très bons livres.

Lire la suite "Dans mon coin, le blog de Dominique".
Chronique par Ma bibliothèque bleue.

J'ai acheté ce livre pour son titre, sa couverture, sans même avoir consulté le résumé de l'histoire. Et c'est une excellente surprise, car je me suis laissée envoûter par le mystère qui entoure l'intrigue.
Un roman épistolaire comme un compte à rebours vers la vérité, avec son lot de sensibilité humaine et de confiances parfois difficiles à accorder.
Catherine Lang captive le lecteur avec de belles descriptions, des personnages attachants et un suspens frissonnant.
Un roman à l'ambiance à la fois lourde et légère. A découvrir !

Blog de Ma Bibliothèque bleue

Les ballerines bleues, polar épistolaire.
Extrait des commentaires :
« Un roman épistolaire comme un compte à rebours vers la vérité, avec son lot de sensibilité humaine et de confiances parfois difficiles à accorder.
J'ai lu cinq livres de Catherine Lang. Et celui-ci est le plus abouti, à mon avis. Jusqu’au bout de la lecture, j'ai formulé des hypothèses pour comprendre le mystère qui entoure la femme aux ballerines bleues. "Au sommet de la dune, la baie s'offrait à tous les vents, innocente et coupable à la fois. »
les lieux, les odeurs décrites, la dune du pilat, les pins, la marée, le contexte, et la manière de décrire cet environnement ancrent le récit dans la réalité.
Il y a chez Catherine Lang une musique élégante dans les mots que je trouve agréable. Un style personnel tout en retenue qui sonne bien.
Un mystérieux compte à rebours s'amorce avec la correspondance affectueuse d'un père et de sa fille. »
 

Les ballerines bleues - Polar épistolaire

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Ludovic est en prison.
C’est l’occasion pour lui d’écrire à sa fille unique, qu’il n’a pas vue depuis longtemps. Tout au long de ses lettres, en forme de compte à rebours jusqu'à sa libération, il va raconter ce qu'il lui est arrivé.
Il va revenir sur son passé, évoquer ses souvenirs, essayer de renouer des liens avec sa fille. Et tenter de comprendre qui est la femme aux ballerines bleues morte sur la dune du Pilat un soir de septembre.
De Paris à Bordeaux, jusque dans les Landes et le Bassin d’Arcachon, Les ballerines bleues, roman épistolaire, s’inscrit dans le genre policier.

Extrait :

"Je retrouvais mes habitudes, mon lit. Je me disais que j’allais pouvoir me reposer, enfin. J’étais fatigué par ce trop plein d’émotion. C’était compter sans le stress des jours précédents. Les cauchemars ont commencé deux ou trois nuits après. C’était horrible. Il faisait nuit. J’étais seul au milieu de la forêt de pins. Je courais. Les fougères me fouettaient les jambes, me griffaient. Je cherchais Florence, je l’appelais. Je voulais la ramener. Soudain, j’entendais du bruit derrière moi, des cris. Je me retournais. J’étais poursuivi par des centaines d’hommes, des soldats de la Guerre de 14, baïonnette au canon. Ils sortaient de partout, ils hurlaient. Les boutons en cuivre de leur capote, pleine de sang et de boue, brillaient comme des milliers d’étoiles dans la nuit. Ils avaient abandonné leur casque. Leurs cheveux noirs tombaient sur leurs chevilles, d’où pendaient des molletières en lambeaux. Ils étaient maigres, édentés. Ils avaient de grands trous noirs à la place des yeux, effrayants. Petit à petit, leurs visages se transformaient et prenaient l’apparence de Xavier, de ses parents, de Corinne, de Jicé, des enquêteurs que j’avais croisés. Ils me pourchassaient. Ils brandissaient leurs armes dans ma direction. Ils voulaient me tuer. Ils criaient tous ensemble : « Assassin ! Assassin ! » Je tentais d’accélérer. J’avais un peu d’avance sur eux mais les grains de sable fuyaient sous mes pieds. Je glissais, je trébuchais, me relevais. Je reprenais ma course. Arrivé au sommet, je dévalais la dune, de l’autre côté. J’atteignais la plage, en bas. Il y avait un blockhaus, J’y entrais pour me cacher. L’eau montait à l’intérieur. Je cherchais la sortie, je ne la voyais plus. J’étais happé par le courant. Je n’arrivais pas à faire demi-tour. J’essayais d’appeler à l’aide mais aucun son ne sortait. Je nageais, je me débattais alors que je savais que c’était inutile. On ne se bat pas contre l’océan. L’eau continuait à monter, monter. Je n’arrivais plus à garder la tête hors de l’eau. Je buvais la tasse. Mon corps ne m’obéissait plus. La force et le courage me lâchaient. Alors, je me laissais aller. J’abandonnais le combat. J’atteignais le fond, et là, Florence apparaissait, toute vêtue de blanc. Elle me tendait les bras. Elle avait le visage radieux du premier jour, celui que je regardais en cachette se refléter dans la fenêtre du train. Elle m’annonçait que nous allions partir tous les deux et que là où nous allions, personne ne pourrait plus nous atteindre. J’avançais ma main vers la sienne et au moment où j’allais la saisir, elle disparaissait. Tout devenait noir. Je me disais alors que j’allais mourir…"

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